Informations :
Edition : Gallimard jeunesse
Date de parution : 2013
Nombre de pages : 240 p.
A propos de l'auteur : Marie Desplechin vit et travaille à paris. Elle a trois enfants. Auteur de nombreux livres pour enfants et adolescents, comme Verte et Le Journal d'Aurore, elle écrit aussi pour les adultes. La Vie sauve, écrit avec Lydie Violet, a obtenu le Prix Médicis Essai en 2005. Marie Desplechin s'interesse à de multiples domaines et travaille avec des artistes de différentes disciplines, comme Carolyn Carlson pour la création du spectacle Le Roi penché. Elle a étudié les lettres classiques et le journalisme et travaille toujours pour la presse. (source : http://www.gallimard-jeunesse.fr)
Pour fabriquer une bonne embrouille, il faut se mettre à plusieurs et se répartir le boulot. Un taggeur trouillard, un sac à dos volé, un squat entre copains… Et voilà qu’Antoine doit nettoyer les salles de classe tous les matins pendant une semaine.
Dans l’équipe d’entretien, il y a Bébé. Elle est jolie comme Beyoncé et Antoine ne peut rien lui refuser… Il en oublierait presque que Lison l’a quitté ! Les ennuis ne font que commencer.
Mon avis :
Voilà le dernier livre envoyé par Gallimard jeunesse, et je les en remercie. Néanmoins, je pense que je deviens un peu trop vieille pour les livres qui ont des collégiens pour personnages, et qui s’adressent justement à des collégiens.
Antoine est au collège, en troisième. Il se définit lui-même comme étant en bas de la classe (ce n’est pas qu’il est paresseux, mais plutôt que l’école, ça l’endort), et comme une bonne poire. Et c’est à cause de ça que les ennuis d’Antoine commencent : il se fait accuser à la place de son copain Thomas, et est condamné à faire une semaine de TIG (Travaux d’Intérêt Général). En d’autres mots : pendant une semaine, avant les cours, il nettoiera les salles de classe. Mais comme le dit son copain Frédéric : « Quand elles peuvent empirer, il n’y a aucune raison que les choses s’arrangent. » Et ça, Antoine va en faire l’expérience.
Petite chronique pour un petit livre (228 pages, et c’est écrit gros). Marie Desplechin, ce n’est pas n’importe qui. Ces histoires ont accompagnés ma jeunesse, et je n’ai pas souvenir de n’avoir pas aimé un de ces livres. Et même maintenant, à 20 ans passés, j’ai apprécié Le bon Antoine.
On s’attache vite à Antoine, un élève certes pas brillant, mais très gentil. Marie Desplechin sait parfaitement décrire l’univers des adolescents, avec leurs joies, leurs peurs, leurs doutes… Et l’importance de l’amitié! Parce qu’il en a une belle brochette, d’amis, cet Antoine ; avec des caractères bien différents, mais tous agréables à découvrir.
L’histoire n’est pas franchement réaliste, mais on s’amuse beaucoup avec les péripéties d’Antoine. D’ailleurs, on n’a pas le temps de s’ennuyer : les ennuis s’accumulent, pour Antoine, et on ne s’en plait pas !
La seule chose que je n’ai vraiment pas aimé, c’est Bébé. Oui, elle sert bien l’histoire, mais son comportement m’a donné envie de la secouer un bon coup pour lui remettre les idées en place.
Bref, c’est un roman mignon, bien écrit et agréable à lire (même si l’intrigue est loin d’être complexe, et qu’en lisant la quatrième de couverture on sait presque tout). C’est drôle, c’est touchant, et on n’en demande pas plus.
Autres avis :
* Juliah43
* Perrine
* Toni007
* Crouton