Et voilà. Le nouveau blog est fin prêt.
Vous pouvez donc me retrouver maintenant sur http://boudoirdeladamoiselle.wordpress.com/, sous le pseudo de Damoiselle Ju' !
Et voilà. Le nouveau blog est fin prêt.
Vous pouvez donc me retrouver maintenant sur http://boudoirdeladamoiselle.wordpress.com/, sous le pseudo de Damoiselle Ju' !
Informations :
Edition : Gallimard jeunesse
Date de parution : 2013
Nombre de pages : 240 p.
A propos de l'auteur : Marie Desplechin vit et travaille à paris. Elle a trois enfants. Auteur de nombreux livres pour enfants et adolescents, comme Verte et Le Journal d'Aurore, elle écrit aussi pour les adultes. La Vie sauve, écrit avec Lydie Violet, a obtenu le Prix Médicis Essai en 2005. Marie Desplechin s'interesse à de multiples domaines et travaille avec des artistes de différentes disciplines, comme Carolyn Carlson pour la création du spectacle Le Roi penché. Elle a étudié les lettres classiques et le journalisme et travaille toujours pour la presse. (source : http://www.gallimard-jeunesse.fr)
Pour fabriquer une bonne embrouille, il faut se mettre à plusieurs et se répartir le boulot. Un taggeur trouillard, un sac à dos volé, un squat entre copains… Et voilà qu’Antoine doit nettoyer les salles de classe tous les matins pendant une semaine.
Dans l’équipe d’entretien, il y a Bébé. Elle est jolie comme Beyoncé et Antoine ne peut rien lui refuser… Il en oublierait presque que Lison l’a quitté ! Les ennuis ne font que commencer.
Mon avis :
Voilà le dernier livre envoyé par Gallimard jeunesse, et je les en remercie. Néanmoins, je pense que je deviens un peu trop vieille pour les livres qui ont des collégiens pour personnages, et qui s’adressent justement à des collégiens.
Antoine est au collège, en troisième. Il se définit lui-même comme étant en bas de la classe (ce n’est pas qu’il est paresseux, mais plutôt que l’école, ça l’endort), et comme une bonne poire. Et c’est à cause de ça que les ennuis d’Antoine commencent : il se fait accuser à la place de son copain Thomas, et est condamné à faire une semaine de TIG (Travaux d’Intérêt Général). En d’autres mots : pendant une semaine, avant les cours, il nettoiera les salles de classe. Mais comme le dit son copain Frédéric : « Quand elles peuvent empirer, il n’y a aucune raison que les choses s’arrangent. » Et ça, Antoine va en faire l’expérience.
Petite chronique pour un petit livre (228 pages, et c’est écrit gros). Marie Desplechin, ce n’est pas n’importe qui. Ces histoires ont accompagnés ma jeunesse, et je n’ai pas souvenir de n’avoir pas aimé un de ces livres. Et même maintenant, à 20 ans passés, j’ai apprécié Le bon Antoine.
On s’attache vite à Antoine, un élève certes pas brillant, mais très gentil. Marie Desplechin sait parfaitement décrire l’univers des adolescents, avec leurs joies, leurs peurs, leurs doutes… Et l’importance de l’amitié! Parce qu’il en a une belle brochette, d’amis, cet Antoine ; avec des caractères bien différents, mais tous agréables à découvrir.
L’histoire n’est pas franchement réaliste, mais on s’amuse beaucoup avec les péripéties d’Antoine. D’ailleurs, on n’a pas le temps de s’ennuyer : les ennuis s’accumulent, pour Antoine, et on ne s’en plait pas !
La seule chose que je n’ai vraiment pas aimé, c’est Bébé. Oui, elle sert bien l’histoire, mais son comportement m’a donné envie de la secouer un bon coup pour lui remettre les idées en place.
Bref, c’est un roman mignon, bien écrit et agréable à lire (même si l’intrigue est loin d’être complexe, et qu’en lisant la quatrième de couverture on sait presque tout). C’est drôle, c’est touchant, et on n’en demande pas plus.
Autres avis :
* Juliah43
* Perrine
* Toni007
* Crouton
Voilà quelques mois déjà que je pense à changer de blog. Je n'aime plus son design, et je souhaite élargir un peu le contenu : ne plus parler uniquement de mes lectures, mais aussi de films et de séries, ou encore d'évènements et de visites (comme celle des studios Harry Potter à Londres !)
Le mois dernier, Overblog a commencé la migration des blogs vers sa nouvelle version. J'avais alors l'espoir de trouver un nouveau thème qui me plairait et ainsi commencer à renouveler mon blog.
Mais cette nouvelle plateforme est tout sauf satisfaisante. Elle n'est pas agréable à utiliser, et un mois après avoir effectué la migration, je suis toujours perdue.
Bref, j'ai donc décidé que changer complètement de blog, et de partir sur Wordpress.
Le nouveau blog est actuellement en construction, et ça va surement durer un moment. En effet, une fois la migration faite sur Overblog, plus moyen d'exporter les articles vers Wordpress! (j'ai passé des heures à m'arracher les cheveux en essayant de trouver une astuce sur internet. Si quelqu'un a une solution miracle, je le supplie de m'en faire part!)
J'espère que ceux qui suivaient ce blog ci me suivront sur Wordpress, et j'espère que le nouveau blog leur plaira.
Informations :
Titre VO : Gladiator, book 1: Fight for freedom
Traducteur : Julien Ramel
Édition : Gallimard jeunesse
Date de parution : 2013
Nombre de pages : 364 p.
A propos de l'auteur : Simon Scarrow est originaire du Nigeria et vit en Angleterre. Après avoir été enseignant, il écrit à présent des romans historiques pour la jeunesse, dont la grande série Eagle sur la conquête romaine. Fervent admirateur de Rosemary Sutcliff, Simon partage la passion des romans historiques avec son frère, Alex Scarrow, également écrivain. Ils tiennent un blog commun : www.scarrow.co.uk.
(source : http://www.place-to-be.fr/index.php/livres/young-adult-/8671-presentation-gladiateur-tome-1-le-combat-pour-la-liberte-ecrit-par-simon-scarrow.html)
Empire romain, 61 av. J.-C.
Le père de Marcus est un ancien centurion qui a connu son heure de gloire en sauvant la vie du général Pompée, lors de la révolte des esclaves. Le temps a passé et, désormais, la famille mène une vie paisible dans la ferme d'une petite île grecque.
Soudain, tout s'effondre : un créancier fait assassiner son père et réduit en esclavage Marcus et sa mère. Vendu à une école de gladiateurs, le garçon affronte la brutalité de l'entraînement et des instructeurs. Mais Marcus est bien déterminé à survivre pour retrouver Pompée et obtenir justice !
Mon avis :
Marcus a 10 ans et vit paisiblement avec ses parents dans sa ferme, sur une île de l’Empire romain. Mais un jour, son père se fait assassiner, et Marcus et sa mère sont alors réduits en esclavage. Marcus parvient à s’échapper, et veut aller trouver Pompée, que son père a sauvé lors de la révolte de Spartacus, pour lui demander justice et ainsi sauver sa mère. Mais il est assez rapidement capturé à nouveau, et il va finir dans une école de gladiateurs. L’apprentissage est rude, mais Marcus n’oublie pas son but…
J’ai été agréablement surprise de trouver dans ma boite aux lettres Gladiateur, surtout après Belles dans la jungle, que je n’ai toujours pas pu me forcer à ouvrir.
J’aime beaucoup les romans historiques, même si l’Antiquité est loin d’être ma période préférée (le Moyen-âge ou la Renaissance m’intéressent bien plus).
Et pourtant, je vais commencer par parler de choses qui fâchent. Tout d’abord, j’ai été gêné par quelques points au niveau « historique » de l’histoire. J’ai eu plusieurs fois l’impression que l’auteur ne maitrisait pas vraiment la période dont il traite. Par exemple, un point de vocabulaire : je peux me tromper, mais dans mes souvenirs, un habitant de Sparte est un Spartiate, et non un « Sparte » (après lecture d’autres critiques, je ne suis pas la seule à avoir noté cette petite erreur). Mais ce ne sont que de petits détails qui ne gêneront pas ceux qui n’ont pas été initiés ou qui ne s’intéressent pas énormément à l’histoire romaine.
Plus gênant est l’âge de Marcus : 10 ans. J’ai trouvé le personnage bien trop jeune. En lisant ce roman, en suivant les péripéties de Marcus, je lui aurais donné au moins 13 ans. Et d’ailleurs, je pense que Gladiateur s’adressent à un lectorat de cet âge : le « à partir de 10 ans » indiqué sur la couverture n’est pas vraiment adapté, à mes yeux. En effet, il y a quand même des passages assez violents (la vie de gladiateur n’est pas un long fleuve tranquille !).
Dernier point noir, la fin tombe à plat. En effet, la grande révélation, celle des dernières pages, n’en est pas vraiment une, puisqu’on la devine rapidement dès le début du roman.
Mais malgré tout cela, Gladiateur reste un bon roman pour la jeunesse. Le style est fluide et agréable à lire, l’écriture est simple (malgré quelques termes de vocabulaire spécifique) et compréhensible, il y a suffisamment d’actions et de suspens (autre que la révélation finale) pour que le lecteur ne lâche pas le roman en cours de route.
Et puis, Marcus est un personnage auquel il est très facile de s’attacher. Peut être même tomberez vous sous le charme des personnages secondaires ? Personnellement, « le Sparte » m’intrigue, et j’espère qu’il sera toujours là dans le deuxième tome.
Bref, un roman sympathique et agréable à lire malgré ses défauts, qui séduira surement les jeunes adolescents intéressés par les histoires de gladiateurs.
La deuxième édition du challence La littérature fait son cinéma, organisé par Will, s'est terminée vendredi.
Au final, j'ai lu pour ce challenge 5 livres :
- Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, de Harper Lee
- Le fantôme de l'opéra, de Gaston Leroux
- Raison et sentiments, de Jane Austen
- La couleur des sentiments, de Kathryn Stockett
- Stardust, de Neil Gaiman
Pour lire le billet final de Will, c'est ici.
***
Will a aussi reconduit son challenge pour une troisième fois. Le but est évidemment toujours le même : lire des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des BDs qui ont été adaptés au cinéma.
Et comme lors de la deuxième édition, il n'y a pas de catégories, chacun est libre de lire le nombre de livres qu'il souhaite.
Enfin, cette troisième édition se finira le 5 avril 2014.
J'espère faire au moins aussi bien que pour l'édition 2012, c'est à dire au moins 5 lectures.
Si vous aussi vous voulez vous inscrire à ce challenge, cliquez ici !
Informations :
Editeur : Héloïse d'Ormesson
Date de parution : 2013
Nombre de pages : 154 p.
A propos de l'auteur : Né à Rueil-Malmaison en 1967, Eric Genetet vit depuis trente ans à Strasbourg, où il est journaliste. Il a publié en 2008 Le fiancé de la lune.
Strasbourg. Isabella et Alberto forment un couple parfait. Ils ont résisté à la routine amoureuse et aux intempéries. Jusqu’au jour où leur fils unique leur annonce, le soir de son vingtième anniversaire, qu’il part s’installer à New York. Cette heureuse nouvelle va pernicieusement bouleverser l’équilibre familial. Si la perspective paralyse Alberto, à l’inverse, Isabella s’en réjouit. Comme libérée, elle en profite et saisit une opportunité à Bruxelles. Pour surmonter la douleur de ce double abandon, Alberto a besoin de mettre sa vie à plat, d’endiguer la dérive des sentiments.
Lorsque les certitudes sont ébranlées et l’union fragilisée, comment ne pas tout faire voler en éclats ? Alberto et Isabella sauront-ils se reconquérir ? Rattraperont-ils le temps où chaque jour qui passait les rapprochait ?
Mon avis :
J’ai reçu ce roman dans le cadre de la Masse critique de Babelio. Merci donc à eux, ainsi qu’aux éditions Héloïse d’Ormesson.
Et n’attendre personne est un court roman (moins de 200 pages) qui raconte l’histoire d’Alberto, le narrateur. Ce dernier va, un soir, apprendre que son fils va partir pour New York. Suite à ce départ, sa femme accepte un poste à Bruxelles. Alberto vit mal cette double séparation mais va devoir apprendre à vivre avec.
J’ai eu du mal à rentrer dans le roman. D’abord, la narration est à la première personne, et l’écriture est très sobre. Je n’ai pas vraiment apprécié au départ : j’ai mis beaucoup de temps à me faire à Alberto, et encore plus à l’apprécier (il m’énervait, avec sa crise de la quarantaine, la crise de son couple, son inaction). De plus, très rapidement, on revient sur le passé d’Alberto, qui nous parle de son père. Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi, et cela m’a déstabilisée. Je n’arrivais pas à voir où l’auteur voulait en venir.
Puis, vers le milieu du roman, je me suis habituée à l’écriture épurée d’Eric Genetet, et j’ai commencé à me laisser séduire. J’ai trouvé qu’elle mettait en valeur la subtilité et la sensibilité du roman. J’ai commencé à me faire à Alberto, à être touchée par ce qu’il vit. Et puis surtout, j’ai réellement commencé à m’intéresser à son passé, à comprendre comment celui-ci l’avait façonné. Je suis enfin rentrée dans l’histoire, sans pour autant être passionnée.
Bref, Et n’attendre personne est l’histoire d’un bilan, celui d’Alberto. Il va se pencher sur sa vie et comprendre qui il est vraiment, et enfin pouvoir avancer. Et après un début difficile, j’ai aimé cette quête de soi, même si cette lecture ne restera pas dans ma mémoire.
Autres avis :
* Koryfée
* Clara
* Elodie
* Céline
Idée n° 10 : une/des mains.
Je ne l'avais pas annoncé, mais j'ai participé à un nouveau swap, le premier de l'année.
J'avais participé aux deux premières éditions du mini-swap, je ne pouvais donc pas passer à côté de cette troisième édition ! D'ailleurs, un grand merci à Nelcie pour l'organisation.
Les colis devaient contenir :
- Un livre format poche choisi parmi les 10 à 20 livres proposés par votre swappé
- Un ou plusieurs marque-pages
- Une carte postale sur laquelle vous aurez écrit un gentil petit mot à votre swappé.
...Et c'est tout
C'est un swap en chaine (A envoie à B, B envoie à C, C envoie à D,...), je ne connaissais donc pas ma swappeuse, avant d'ouvrir mon colis ce matin ! Maintenant que le suspens est fini : c'est Litchiandcie qui m'a envoyé un super paquet, et je la remercie du fond du coeur.
Mais que donc contenait ce colis surprise (et je n'utilise pas le mot "surprise" par hasard!) ?
- une très belle carte avec un petit mot de Litchiandcie, ainsi que 6 petits marque-pages magnétiques (qui ont déjà trouvé des pages sur lesquelles s'accrocher!)
- un roman de ma wish-list, en l'occurance Jane Eyre, de Charlotte Brontë.
- et... un autre livre (première surprise ! ) : "Je jure au marquis de Sade, mon amant, de n'être jamais qu'à lui..."
avec à l'intérieur un marque-page que j'adore (deuxième surprise. Je n'ai vu le marque-page qu'en feuilletant le livre).
Oui, Litchiandcie m'a vraiment gâtée. Encore merci.
Et puis, elle a vraiment bien choisi les deux livres. D'abord, j'adore la collection La lettre et la Plume. Ensuite, Jane Eyre un classique que j'ai envie de lire depuis très longtemps, et Litchiandcie me dit que c'est un de ses coups de coeur. J'espère que je vais aimer autant qu'elle !
Pour découvrir ce que j'ai envoyé à ma swappée : encore un peu de patience, elle n'a pas encore reçu le colis.
Informations :
Titre VO : Dark Matter
Traducteur : Blandine Longre
Edition : Hachette (Black Moon)
Date de parution : 2012
Nombre de page : 283 p.
A propos de l'auteur : Michelle Paver est née en 1960 au Malawi d'une mère Belge et d'un père Sud-Africain. La famille a déménagé au Royaume-Uni alors que Michelle avait trois ans pour s'installer à Wimbledon, où Michelle Paver a grandi. Elle a étudié à l'Université d'Oxford. Après y avoir obtenu un diplôme de biochimie, elle a exercé la profession d'avocat dans une firme de la City à Londres. La mort de son père dans 1996 l'a incitée à prendre un congé d'une année, pendant lequel elle a voyagé en France et aux Amériques, et a écrit son premier livre, Without Charity. Elle a démissionné de son poste peu après son retour afin de se consacrer pleinement à l’écriture. (source : Babelio)
Janvier 1937. Jack Miller vit dans la solitude. Il est pauvre. Son unique espoir : participer à une expédition scientifique. Destination : le pôle Nord.
Jack embarque avec quatre hommes et huit chiens sous le soleil de minuit. Rien ne se déroule comme prévu. Une malédiction semble s’être abattue sur les chercheurs. Un à un, les compagnons de Jack sont contraints d’abandonner la mission.
Maintenant, Jack est seul. Une angoisse sourde s’empare de lui. Bientôt, une nuit sans fin engloutira le campement. Bientôt, les glaces se refermeront. Bientôt, Jack sera pris au piège. Il faut prendre une décision.
Rejoindre les autres. Ou bien rester, et affronter cette chose qui rôde dans les ténèbres.
Mais Jack a-t-il vraiment le choix ?
Mon avis :
J’aime beaucoup la série Chronique des Temps Obscurs, de Michelle Paver. J’étais donc partagée entre l’envie de découvrir un nouveau roman de cette auteure, et mon scepticisme vis à vis du genre de ce roman : l’épouvante. En effet, il y a quelques temps j’avais lu Appartement 16 de Adam Nevill, et Rosemary’s Baby de Ira Levin. J’avais été très déçue puisqu’aucun des deux romans ne m’avait fait frémir, ne serait-ce qu’un instant.
Mais 40 jours de nuit est d’une autre trempe. Ce roman raconte l’histoire de Jack Miller, un jeune homme sans le sous qui s’embarque pour Spitzberg, une ile de la Norvège dans l’océan arctique, pour une mission scientifique. Mais très rapidement, les malheurs s’abattent sur le groupe dont Jack fait partie, et ce dernier se retrouve seul dans le camp. Enfin, c’est ce qu’il croit.
Dans ce roman, contrairement aux deux autres précédemment cités, l’histoire est crédible du début à la fin. Même les éléments fantastiques s’intègrent très bien et je n’ai jamais eu l’impression que ce que Jack a vécu est totalement imaginaire. Cela est du d’une part au fait que Michelle Paver ne tombe jamais dans l’excès, et ne donne pas trop d’information. De plus, on ne cesse de se demander si ce que Jack croit voir et réel, ou si la solitude et la nuit perpétuelle ont raison de son esprit.
Le réalisme vient d’autre part de Jack, le personnage-narrateur (on lit son journal). Jack est un personnage sensé et rationnel, qui va d’abord chercher une explication logique à tout ce qu’il vit, comme beaucoup de nous le ferait. L’évolution de son état d’esprit est tout à fait vraissemblable et de ce fait, en même temps qu’il devient convaincu de l’existence de la « chose » qui rôde, nous le devenons aussi.
Mais ce qui rend le roman réellement inquiétant, c’est l’ambiance. Une ambiance sombre, oppressante, angoissante. Le cadre y est pour beaucoup : une étendue gelée et déserte, où la nuit règne en maître. De plus, il n’y a pas ici d’action à chaque page. Et cela renforce encore le côté effrayant : on sait que quelque chose va se passer, mais on ne sait pas quoi, ni quand.
Pour moi, ça a totalement fonctionné. J’ai lu ce roman d’une traite, en frissonnant, en sursautant au moindre bruit, en mourant d’envie de connaitre la suite tout en redoutant de tourner la page. J’ai même été contente pour une fois que ma colocataire rentre et mettre la musique à fond, pour ne plus être seule !
Bref, 40 jours de nuit est pour moi une très grande réussite qui m’a donné la chair de poule. Une lecture que je recommande ! (Mais à éviter le soir ^^)
Autres avis :
* Amadis
* Heclea
* Nataly
* Sofynet
Idée
n° 48 : un chiffre ou un nombre
J'ai décidé de m'inscrire à un nouveau challenge, de durée illimitée pour le coup.
C'est le challenge des 170 idées, organisé par Helran.
Voilà la présentation du challenge par Helran :
Et voici la liste des 170 idées :
1. une chaussure. (j'accepte les bottes et autres chaussures spéciales comme bowling etc).
2. lampe de bureau ou une autre lampe.
3. un porte-monnaie, un portefeuille ou un sac.
4. mug ou une tasse. (j'accepte les bols et verres)
5. un lit.
6. objet d’enfance. (idée très large)
7. une bouteille, une jarre ou une boîte de conserve de la cuisine.
8. une montre ou un autre bijou.
9. un foutoir organisé, bureau bordelique par exemple.
10. une/des mains. (j'accepte juste des doigts)
Et n'attendre personne, de Eric Genetet
11. des lunettes ou lunettes de soleil.
12. ce qui se mange lors du dîner. (Choix très très vaste, en fonction des goûts et habitudes culinaires)
13. un téléphone.
14. ce qu'on voit le matin quand on se lève.
15. un arbre ou plusieurs, des feuilles ou branches.
16. un outil.
17. un instrument de musique.
18. la vue depuis un appartement, bureau, maison…
19. quelque chose qui se fabrique.
20. quelque chose de « papa ».
21. quelque chose de vieux, vintage, antique…
22. une pièce d’un vêtement.
23. un pied. (j'accepte jambe, talon)
24. un morceau de fruit.
25. un verre.
26. quelque chose que vous aimez. (peu importe quoi!)
27. un livre. (j'accepte calendrier, bloc note etc)
28. un appareil.
29. quelque chose d’architectural.
30. une chaise ou équivalent. (j'accepte sofa)
31. quelque chose de collectionnable. (c'est évidement très vaste vu que tout peut être collectionné)
32. quelque chose de métallique.
Gladiateur, tome 1 : Le combat pour la liberté, de Simon Scarrow
33. un œil.
34. une feuille morte.
35. un vélo ou une partie.
36. la foule, du monde, un rassemblement de personnes…
Le bon Antoine, de Marie Desplechin
37. quelques clés. (ou une seule)
38. quelque chose en rapport avec Halloween, la Toussaint…
39. un musée.
40. une brosse à dents.
41. quelque chose de plié.
42. une borne, un point de repère d'une ville. (j'accepte n'importe quel panneau routier)
43. quelque chose dont vous êtes reconnaissants. (très vaste et peu être abstrait)
44. quelque chose d’artisanat chinois ou en céramique.
45. un animal, vrai, au zoo ou empaillé.
46. l‘intérieur d'une armoire à pharmacie.
47. sur un thème de jour férié (Noël, Solstice d’hiver, Hanuka…)
48. un chiffre ou un nombre.
40 jours de nuit, de Michelle Paver
49. quelque chose qui représente le temps (heure, année, siècle…).
50. l’intérieur ou l’extérieur d'un réfrigérateur.
51. l’entrée d'une maison et tout ce qui vous fait penser à « Bienvenue à la maison ».
52. une télé. (j'accepte un écran)
53. un chien.
54. une bouche en mouvement (en train de parler, tirer la langue…).
55. quelqu’un ou quelque chose que vous aimez.
56. une poignée de porte unie ou fantaisie.
57. une tête.
58. un cadre photo.
59. un chapeau, casquette, bandana ou autre chose qu’on peut porter sur la tête.
60. une saison (printemps, été, automne ou hiver).
61. une voiture ou une partie.
62. un groupe d’au moins deux objets similaires.
63. des cartes de tarot. (ou n'importe quelles cartes).
64. un objet que l'on trouve dans la nature. (très vaste, ça peut être des végétaux etc)
65. un évier (j'accepte lavabo et bidet).
66. un nez. (Ça peut être tout un visage en couverture de livre)
67. un extincteur.
68. quelque chose qui fait penser à une mère. (le mot mère est évidement accepté).
69. un votre ordinateur.
70. une boisson alcoolisée.
71. quelque chose dont on peut être phobique.
72. quelque chose représentant un sport.
73. quelque chose de nouveau ou un endroit que vous découvrez pour la première fois. (c'est vaste, ça peut être le mot "morgue" si vous n'y êtes jamais allée, comme "nain de jardin" si vous en avez jamais eu, le fantastique/irréel compte aussi bien sur).
74. votre boîte aux lettres. (j'accepte Lettre, colis etc)
75. des nuages.
76. des ingrédients.
77. une ou des fleurs.
78. quelque chose de froid ou refroidi.
79. une place ou un endroit.
80. une oreille, ou deux, ou trios ou plus.
81. quelque chose qui vous rend heureux.
82. un lampadaire.
83. votre bureau.
84. un corps ou quelque chose à proximité de l’eau (océan, lac, pont, rivière…). (c'est vaste finalement, ça peut être un pont comme un déchet etc).
85. du pain.
86. un magasin, intérieur, extérieur.
87. un panneau de circulation.
88. Ce qu'on trouve au déjeuner. (très vaste)
89. quelque chose dans le vent (un drapeau, des feuilles…).
90. un ou des boutons. (j'accepte une veste dont on voit un bouton, pareil pour une chemise etc, donc ces mots inclus).
91. quelque chose avec des ailes.
Scintillation, de John Burnside
92. une pomme.
93. un sac en papier. (j'accepte le plastique et autre type de sac).
94. une boîte d’oeuf avec ou sans les oeufs. (J'accepte les oeufs seuls ou les coquilles ou même une omelette).
95. une cuillère.
96. une carte routière ou un plan.
97. quelque chose de sucré.
98. un cadeau.
99. ce que vous voulez. (C'est un Joker, vous y mettez ce que vous voulez).
100. quelque chose qui représente vos résolutions de l’année. (Très très vaste, j'accepte mot, terme, concept, idée, ca peut être abstrait, comme une forêt pour le côté "me balader plus").
101. un paysage.
102. une barre de savon.
103. un câble d’alimentation.
104. des équipements d’exercice. (au sens large du terme exercice, sportif comme exos de math etc, donc stylo, feuille, appareil de musculation etc)
105. une salière et poivrier.
106. des ciseaux.
107. quelque chose d’acidulé ou aigre.
108. un source d’information (journaux, JT, ordinateur, radio…).
109. une ampoule ou plusieurs.
110. une horloge.
111. quelque chose avec une ou des flammes.
112. une boule.
113. quelque chose de frais.
114. une barrière, clôture, haie…
115. quelque chose de moche (j'accepte tout chose ou terme ou mot ou idée que vous considérez comme moche)
116. une carte de shopping ou un panier de course.
117. quelque chose de vert.
118. quelque chose de rond.
119. des cheveux ou quelque chose avec des cheveux.
120. des pierres, cailloux… (j'accepte rocher)
121. une lampe de poche.
122. des pièces de monnaie.
123. quelque chose qui comporte une ombre.
124. une cloche.
125. quelque chose de jaune.
126. un ou des oiseaux.
127. une éponge.
128. un immeuble, building…
129. a travers une porte menant d’une pièce à l’autre. (j'accepte juste une porte ou le mot "porte")
130. quelqu’un faire quelque chose.
131. des fournitures scolaires.
132. une bouteille de spray (laque, aérosol, désodorisant…).
133. une chaine.
134. une pêche.
135. une personne ou chose familière sous un angle insolite.
136. une salade.
137. quelque chose en vie. (humain, animaux, mort vivant, créature fantastique etc)
138. quelque chose que l'on peut allumer et éteindre.
139. quelque chose de mou.
140. quelque chose avec une poignée.
141. une enveloppe.
142. quelque chose avec des poils
143. quelque chose de chaud.
144. une herbe ou une épice.
145. quelque chose de carré.
146. un arbre mort. (j'accepte un arbre non mort, ainsi que des branches, brindille et nom d'arbre)
147. un aliment.
148. quelque chose fait en bois.
149. quelque chose d’apaisant. (ça peut très bien être abstrait, comme un ciel, des nuages, une note de musique)
150. un balai.
151. une ou des bougies.
152. quelque chose en rapport avec la liberté.
153. une noix.
154. quelque chose dans un emballage plastique.
155. un citron.
156. des marches.
157. un sandwich.
158. une serviette. (tous types, torchons, tissu, papier)
159. un (des) grain(s) de popcorn. (j'accepte un paquet de pop corn et même au pire, un cinéma)
160. un ustensile de cuisine.
161. un trophée.
162. quelque chose qui est odorant. (très vaste, des fleurs à une bougie, station d'essence etc)
163. Ce qu'on trouve au petit déjeunez. (très vaste, surtout que le breakfast anglais est accepté)
164. un jeu de carte.
165. un appareil photo.
166. un appartement, maison…
167. un poisson.
168. quelque chose qui doit être réparer. (très vaste, en fait, même un simple vélo convient)
169. un journal quotidien. (j'accepte un magasine)
170. une part de gâteau.
Je mettrai cet article à jour au fur et à mesure de mes lectures.
Informations :
Titre VF : Stardust
Edition : Headline Review
Date de parution : 2005
Nombre de pages : 224 p.
A propos de l'auteur : Neil Gaiman est né à Portchester, Royaume-Unis, en 1960. Scénariste de bande dessinée (The Sandman), il s'est rapidement imposé comme l'un des meilleurs écrivains de la nouvelle vague du fantastique anglo-saxon.
Gaiman suit des études de journalisme après avoir été refusé par plusieurs éditeurs pour se créer des contacts pouvant l'aider, du moins l'espère-t-il, à être publié plus tard. C'est à cette époque qu'il écrit son premier livre, la biographie du groupe Duran Duran ainsi que de nombreux articles pour Knave magazine. On lui doit les très remarqués Neverwhere, Miroirs et fumées, American Gods et De bons présages, en collaboration avec Terry Pratchett. (source : Babelio)
In the sleepy English countryside at the dawn of the Victorian era, life moves at a leisurely pace in the tiny town of Wall. Young Tristan Thorn has lost his heart to the beautiful Victoria Forester, but Victoria is as cold and distant as the star she and Tristan see fall from the sky one evening. For the prize of Victoria’s hand, Tristan vows to retrieve the star for his beloved. It is an oath that sends the lovelorn swain over the town’s ancient wall and into a world that is dangerous and strange beyond imagining…
Mon avis :
Angleterre, époque victorienne. Le village de Wall (est-il traduit par Mur dans la version française?) est un village un peu particulier. En effet, il est situé près d’un long mur (d’où son nom), qui sépare notre monde de celui de Faerie. Une fois tous les 9 ans, les habitants de Wall peuvent traverser le mur et aller commercer avec les habitants de Faerie. C’est ce que fait un jour Dunstan Thorn. Lors du marché, il va rencontrer une jeune femme de Faerie.
18 ans plus tard, c’est au tour de son fils, Tristan, de passer de l’autre côté du mur. Et oui, Tristan est amoureux de la belle Victoria Forester. Et pour lui prouver son amour, il lui a promis de lui rapporter l’étoile filante qu’ils ont vu un soir tomber du ciel. Mais Faerie est une terre de magie, et le voyage ne sera pas de tout repos.
Le roman de Neil Gaiman a été adapté au cinéma en 2007 par Matthew Vaughn. J’avais vu le film, et n’ai appris que bien après l’existence du roman d’origine. J’adore l’adaptation cinématographique, et j’étais curieuse de découvrir l’histoire originelle. Mais j’étais bien loin de m’attendre à trouver autant de différences ! En fait, j’ai presque eu l’impression de lire une histoire différente, et ce n’est pas un mal. Au contraire, j’ai trouvé plus d’intérêt au livre, de cette manière.
Le roman de Neil Gaiman compte plus de personnages, et est définitivement plus adulte que le film, dans le ton et dans l’intrigue. Alors que Stardust, le film, est destiné à un public familial, le roman est clairement un conte pour adulte. Il y a des scènes plus noires, et moins de légèreté que dans le film. Néanmoins, j’ai trouvé que le roman était un peu court, et que plusieurs choses auraient méritées qu’on s’y attarde, auraient méritées plus d’éclaircissement (par exemple le petit homme velu).
Au final, même si j’ai aimé découvrir le roman à l’origine du film, je suis restée un peu sur ma faim et les personnages ne m’ont pas autant plu que ceux du film, je les ai trouvé fades – j’ai été notamment très déçue de ne pas trouver de capitaine Shakespeare ! De plus, je trouve la fin du roman plus triste que celle du film.
Bref, un avis mitigé.
Autres avis :
* Olya
* Snow
* Jess