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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 18:01

Informations

 

Edition : Albin Michel (Wiz)

Date de parution : 2007

Nombre de pages : 637 p.

A propos de l'auteur : Fabrice Colin, né le 6 juillet 1972, a été rédacteur de jeux de rôles, pigiste puis collaborateur de la revue Casus Belli. Il publie son premier roman Neuvième cercle en 1997. Il s'est depuis illustré dans de nombreux domaines des littératures de l'imaginaire, écrivant pour la jeunesse aussi bien que pour les adultes. Il est également scénariste de BD et auteur de pièces radiophoniques. (source : livraddict)

 

 

 

 

« Il est un trait qui nous distingue, nous les Wickford, du commun des mortels : nous ne savons pas nous soustraire au destin. »

 

1723. Gotham. Orphelinat de la Sainte-Charité. Mary Wickford, jeune orpheline à la beauté flamboyante, quitte le couvent et les sœurs qui l'ont recueillie dix-sept ans plus tôt. En route vers l'est, la jeune fille s'arrête dans le vieux village d'Old Haven où règne une atmosphère lourde de secrets. Sans jamais être venue, elle connaît ces paysages de brumes et de ténèbres... C'est ici, à Old Haven, que fut brûlée vive, quarante-deux ans auparavant, une sorcière du nom de Lisbeth Wickford...

Descendante de cette longue lignée, Mary est-elle née maudite ou est-elle destinée à sauver un monde en péril ?

 

 

 

Mon avis :

 

Soyons honnête dès à présent : j’ai abandonné ce roman avant même d’en avoir lu la moitié.

 

C’est d’abord à cause d’un mauvais choix de ma part. J’ai emprunté ce roman à la médiathèque et j’étais déjà en retard pour le rendre, je n’avais que très peu de temps pour lire, j’avais l’esprit entièrement tourné vers le travail à fournir pour la fac.

Du coup, je n’étais pas vraiment dans un bon état d’esprit pour commencer La malédiction d’Old Haven, qui de plus ne me tentait pas plus que ça, mais qu’on m’avait chaudement recommandé.

 

Concernant le roman, je ne suis pas du tout arrivée à me plonger dans l’histoire. L’Amérique au dix-huitième siècle peuplée de sorcières et d’animaux fantastiques ne m’a absolument pas convaincue. Au contraire, croiser des dragons m’a plutôt gêné. J’imaginais un traitement plus proche de la réalité.

Le personnage de Mary ne m’a fait ni chaud ni froid, de même que les autres personnages. Le seul qui a éveillé un peu ma curiosité, car je l’ai trouvé moins creux que les autres, est le pasteur.

 

Pourtant, l’écriture est très agréable, le suspens ne manque pas, et il y a un mélange des genres qui semble assez intéressant (pour le peu que j’en ai vu).

 

Disons que c’est un coup manqué, mais qui m’a quand même donné envie de découvrir d’autres romans de Fabrice Colin… dans de meilleures conditions !

 

 

 

Autres avis :

 

* Poet24

* Fée bourbonnaise

* Ptitetrolle

* Le Mammouth

* Novelenn

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 19:02

Informations

 

Edition : Gallimard jeunesse

Date de parution : 2012

Nombre de pages : 445 p.

A propos de l'auteur : Laini Taylor vit à Portland (Oregon). Fille des chimères est son premier roman en France. Elle est l’auteur de la série de fantasy Dreamdark, et son triptyque Lips Touch, composé de trois nouvelles de fantasy, a été plusieurs fois récompensé. Elle est comparée à Charles de Lint et Neil Gaiman. (source : Amazon)

 

 

 

 

L’amour impossible d’un ange et d’une chimère, une guerre millénaire entre deux peuples…

Des ruelles de la Prague d’aujourd’hui à un monde sombre et fabuleux, la quête identitaire d’une héroïne passionnante.

Karou remplit ses carnets de dessins de monstres qui sont peut-être réels. Elle a 17 ans, parle de En nombreuses langues – pas toutes humaines – et ses cheveux bleus poussent de cette couleur. Une question la hante : Qui est-elle ?

 

 

 

Mon avis :

 

Karou est une jeune fille de 17 ans qui habite Prague et qui fréquente une école d’art. Elle pourrait passer pour une adolescente comme les autres, quoi qu’un peu excentrique, avec ses cheveux bleus et son imagination débordante (ses dessins représentent des créatures hybrides). Mais c’est sans compter son don pour les langues, les cicatrices sur son ventre, les « courses » mystérieuses qu’elle fait, et les questions qu’elle élude systématiquement.

En fait, Karou est orpheline et a été élevé dans un étrange endroit rempli de magie, par des personnes encore plus étranges : des chimères. C’est pour l’une d’elle, Sulfure, que Karou disparait parfois dans différentes parties du monde pour lui ramener des dents.

Karou aimerait savoir à quoi servent ces dents, tout comme elle aimerait savoir qui elle est. Et c’est la venue d’un ange sur terre qui lui apportera des réponses… entre d’autres choses.

 

Une nouvelle fois, ce roman envoyé par les éditions Gallimard ne m’a pas tapé dans l’œil dès que je l’ai eu entre les mains. Encore une série, encore une histoire d’ange et d’amour impossible. A croire que les auteurs jeunesses ne savent plus faire autre chose. Et puis, j’ai vraiment un problème avec cette couverture, que je trouve plutôt répulsive (la photo ne me plait pas et les couleurs font mal aux yeux)

Mais bon, puisque je l’ai reçu, je l’ai lu.

 

La première partie du livre m’a beaucoup plu. Le décor est rapidement planté (Prague, ville européenne, pour changer) et on fait connaissance avec l’héroïne, Karou, une jolie jeune fille aux cheveux bleus. J’ai très vite trouvé Karou sympathique (j’aime beaucoup sa manière de gérer son ex désagréablement collant), et elle change agréablement des héroïnes qu’on trouve souvent dans la littérature jeunesse.

En même temps que le cadre de l’histoire se place, les premières questions surviennent. Si on ajoute à cela les courses de Karou pour Sulfure, et les nombreuses découvertes que l’on fait, on ne s’ennuie jamais. La lecture est agréable et rythmée, les explications et descriptions suffisantes pour bien s’immerger dans l’histoire, les personnages diversifiés et bien creusés,…

 

Les choses changent dans la seconde partie du roman. A partir du moment où Akiva fait son apparition, le ton du roman se modifie. Moins de passages amusants, une atmosphère plus sombre, et plus de questionnements. Ca, c’est pour le positif.

Cependant c’est aussi à partir de ce moment que la romance entre en jeu et que l’action ralentie considérablement. Même si l’histoire d’amour entre les héros ne dégouline pas de mièvrerie, je n’ai pas accroché du tout. J’ai l’impression de lire toujours la même chose : une histoire d’amour impossible entre deux personnages exceptionnels qui devraient être ennemis mais qui tombent amoureux au premier regard. Bref, ça manque cruellement d’originalité.

Heureusement, à coté de cette romance, l’histoire continue à se dérouler,… L’intrigue n’est pas oubliée, elle ne passe pas au second plan, et donc j’ai continué ma lecture.

 

Pour conclure, Fille des chimères se lit avec plaisir, grâce à l’intrigue bien travaillée, grâce à la personnalité de Karou, et surtout grâce au dépaysement procuré. En effet, la mythologie de l’auteur est complexe et originale. Mais le roman perd un peu de sa singularité à cause de l’histoire d’amour traitée d’une façon beaucoup trop classique.

 

Je pense que je me laisserai certainement tentée par le second tome.

 

 

 

Autres avis :

 

* Well-read-kid

* iwry

* Venji

* paikanne

* Liliebook

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 19:14

Il y a quelques mois, je me suis inscrite au swap (mon premier!) organisé par Jelydragon. Le thème : Jane Austen. Autant dire qu'il était difficile de résister! Ma swappée était mimi-lit, et jeudi j'ai eu la bonne surprise de trouver son colis dans ma boite aux lettres!

 

 

swap-austen-1.jpg

 

 

Le colis devait contenir :

- 1 ou 2 livres de Jane Austen ou paralittérature austenienne

- 1 objet en rapport avec Jane Austen

- des gourmandises pour le tea time

 

 

Et une fois ouverte, j'ai découvert ça:

 

swap-austen-2.jpg

 

Alors en détail, j'ai reçu :

* Mansfield Park et Lady Susan, de Jane Austen

* le DVD Jane Austen book club

* des biscuits, du chocolat, des bonbons,...

* des marques pages, des jolies feuilles et enveloppes, des autocollants

* et dans les papiers enrubannés, deux recettes pour l'heure du thé : des petits sandwiches au saumon et au concombre ; des whoopie pies au lemon curd

 

 

swap-austen-3.jpg

 

Alors un grand merci à Mimi-lit pour son colis, et à Jelydragon pour l'organisation de ce swap !

 

 

Les autres participantes de ce swap :

 

* tachas et skyangel

* la grotte des livres et Loula

* pimousse4783 et Floly

* cerisia et mypianocanta

* Fée Bourbonnaise et EloDesigns

* charmant-petit-monstre et nahe

* platinegirl et Moutmoutyoda

* Ellcrys et sofynet

* Jelydragon et meldc

* Line66 et samlor

* Nixe Nicette et Hélène

* bladelor et Clarabel

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 19:45

Informations

 

Edition : Les Grandes Personnes

Date de parution : 2011

Nombre de pages : 416 p.

A propos de l'auteur : Franny Billingsley vit aux Etats-Unis, dans l'Illinois, et a été libraire pendant de nombreuses années. Elle est l'auteur du Gardien des créatures, paru au Seuil en 2004.

 

 

 

 

Briony Larkin a 17 ans et elle a un secret. Un secret qui est à l’origine de la déficience mentale de sa sœur jumelle, Rose ; un secret qui est une menace pour tous les habitants du Swampsea. Briony a le don de seconde vue, qui la relie au monde des Esprits. Elle est ce qu’on appelle plus communément une sorcière, et pour cela, elle risque d’être pendue. Alors la jeune fille se tait et étouffe sa nature profonde.

C’est sans compter sur la venue de l’ingénieur Clayborne et de son fils, Eldric, dans cette région sauvage d’Angleterre. Avec eux arrive la construction du chemin de fer et l’assèchement du marais, qui déchaînera la fureur du Seigneur du marécage. Si elle veut sauver sa sœur d’une mort certaine, Briony va devoir faire face à ses démons ainsi qu’à l’indéniable attirance qu’elle éprouve pour Eldric…

 

 

 

Mon avis :

 

Voila encore un service de presse, mais des éditions Les grandes personnes, cette fois-ci.

 

Briony est une jeune fille de 17 ans qui vit dans un village du Swampsea, avec son père et sa sœur jumelle, Rose. Mais dans ce village reculé, la vie n’est pas simple pour Briony : elle est la cause de la déficience mentale de Rose, dont elle s’occupe depuis la mort de leur belle-mère, six mois plus tôt. Et par-dessus le marché, Briony est une sorcière : elle doit absolument cacher son terrible secret, sous peine d’être pendue (et pour ne rien faciliter, son père est le pasteur du village).

Les choses se compliquent encore lorsque Mr Clayborne arrive avec le projet d’assécher le marais pour y faire passer une ligne de chemin de fer. Briony, capable de voir et de discuter avec les esprits, ne doit pas le laisser faire, sous peine de voir sa sœur mourir de la maladie envoyée par le Seigneur du marais. Fort heureusement, malgré tous ces malheurs, Briony peut compter sur Eldric.

 

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, malgré un résumé qui me semblait assez prometteur. En effet, j’ai trouvé la narration très longue.

De plus, Briony m’a assez vite agacée : elle est toujours en train de se plaindre, de se haïr, de se répéter qu’elle est méchante, qu’elle n’a pas de sentiment,… alors que tout indique le contraire !

Enfin, il faut suivre la progression de l’histoire: des personnages assez nombreux (et tous ne sont pas humains), des brides de souvenirs de Briony dispersés dans tout le roman, l’ensemble prenant place dans un univers étrange. J’ai failli abandonner plusieurs fois.

 

Mais j’ai tenu bon. A cause de cet univers, justement. Etrange, inquiétant par moment, un brin fantastique (grâce à Ceux du passé) mais en même temps bien ancré dans la réalité (le train, la voiture, ce sont des choses qui nous sont familières), il est habillement exploité par l’auteure et crée une ambiance captivante.

Je me suis donc accrochée, et je ne l’ai pas regretté : à un moment, quelque part vers le milieu du roman (quand exactement, je suis incapable de le dire), le déclic s’est produit. Je suis devenue plus indulgente avec Briony (surement grâce à son ironie) ; je me suis réjouit de chaque passage avec Rose ou Eldric ; j’ai commencé à m’interroger réellement sur l’histoire des jumelles ; bref, je me suis laissée emportée.

Du coup, j’ai aussi compris que la lenteur du récit était totalement justifiée, et même nécessaire.

 

Pour conclure, La fille du marais est un livre qui va crescendo : le départ est difficile, puis la lecture nous enthousiasme et on débouche sur une fin qui récompense l’effort de départ, qui nous prouve qu’on a eu raison de ne pas renoncer, qui dépasse nos attentes.

 

La fille du marais : un roman original, troublant mais une très belle découverte.

 

 

 

Autres avis :

 

* Lady K

* Well-read-kid

* Meloe

Archessia

* Guu 

* Galleane

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 11:40

Informations

 

Edition : La Nuée Bleue

Date de parution : 2006

Nombre de pages : 208 p.

A propos de l'auteur : Mireille Horsinga-Renno est née en 1947 à Strasbourg. Son père était l'un des cent trente mille Alsaciens et Mosellans français incorporés de force dans la Wehrmacht après l'annexion de leur région en 1940 par l'Allemagne nazie. Elle a travaillé comme secrétaire dans les services économiques de l'ambassade de France en Allemagne, puis est revenue s'établir dans sa région natale.

 

 

 

 

Les gens heureux n’ont-ils vraiment pas d’histoire ? C’est en cherchant à renouer les fils d’une généalogie dispersée que Mireille Horsinga-Renno s’est retrouvée brutalement confrontée à une histoire de cendres, de terreur et de honte, mêlant les secrets de famille aux sanglantes exactions du IIIe Reich.

Printemps 1940. Son grand-oncle, le docteur Georg Renno, est nommé au château de Hartheim (Autriche), où se trame l’une des pages les plus abominables de la folie nazie, le Programme T4 : l’élimination massive des personnes handicapées, dont la vie est jugée « inutile et improductive ». Avec sa chambre à gaz et son four crématoire, le château de la mort va peu à peu devenir une annexe du sinistre camp de Mauthausen. Des dizaines de milliers de personnes disparaîtront entre ces murs, où l’Etat SS expérimente méthodiquement l’euthanasie à échelle industrielle.

 

Quand, trente-cinq ans après la fin de la guerre, Mireille retrouve la trace de ce parent jusque-là inconnu, celui-ci coule une heureuse retraite dans la verdoyante Rhénanie. Comment croire que ce vieillard cultivé et si attentionné – qui mourra impuni en 1997 – est le médecin nazi qui fut directement responsable de la sélection et de la mise à mort de milliers d’innocents ? Cherchant à comprendre les ressorts intimes de ce Janus déroutant, Mireille se lance alors dans une éprouvante enquête sur la barbarie ordinaire, mais aussi sur les silences coupables de l’après-guerre. Son livre courageux et sensible, écrit en mémoire des victimes du grand-oncle adoré puis rejeté, est une bouleversante victoire contre le silence et l’oubli.

 

 

 

Mon avis

 

J’ai lu ce livre dans le cadre de la rencontre organisée avec la maison d’édition La Nuée Bleue , et l’auteur Mireille Horsinga-Renno. Je les remercie pour m'avoir permis de lire ce livre.

 

Mireille Horsinga-Renno a entrepris un jour des recherches généalogiques. Grâce à ses recherches, elle retrouve un grand-oncle, Georg Renno. Elle sait qu’il a appartenu au parti nazi, mais elle rencontre un homme cultivé et charmant. Qui n’a pas fait des erreurs de jeunesse ?

Elle va pourtant changer d’avis quand elle l’entendra dire que les chambres à gaz n’ont jamais existées. Puis elle découvrira qu’il a lui-même participé au programme T4, c'est-à-dire l’élimination des personnes handicapées. Elle n’aura alors de cesse de vouloir découvrir la véritable implication de son oncle.

D’abord écrit pour sa famille et son fils, Mireille Horsinga-Renno va décider de publier son livre, d’exposer au monde les actions de son oncle, mort impuni en 1997.

 

Avant même d’ouvrir le livre, j’ai été frappé par la couverture : noire, avec une photo du docteur Renno, et le titre écrit en rouge sanglant, et une croix gammée judicieusement placée sur le « O » de Georg. En sous titre : « La bouleversante enquête d’une femme sur un médecin de la mort impuni ». Une couverture dure, à l’image du contenu du livre.

 

L’intérieur est aussi travaillé que l’extérieur. On alterne les chapitres traitant des recherches de l’auteur, et les chapitres traitant de la vie du docteur Renno pendant le régime nazi. Deux polices d’écriture sont utilisées, ce qui fait qu’on reperd très facilement de quoi le chapitre va parler, et on ne s’y perd pas. J’ai beaucoup apprécié l’alternance de chapitre, qui rend le livre plus facile à digérer. Les chapitres sur les recherches de Mireille Horsinga-Renno permettent d’assimiler les passages difficiles des chapitres parlant des actions du docteur Renno, et permettent de reprendre une bouffée d’air.

 

Car bien évidemment, on sent sa gorge se nouer bien des fois au cour de la lecture. Tout d’abord parce qu’on réalise sans peine que ce qui est décrit est réellement arrivé. On le ressent fortement grâce aux détails des recherches, grâce aux visites de l’auteur à Hartheim, grâce à sa rencontre avec Walter Kohl, un journaliste qui a interviewé Georg Renno avant sa mort.

De plus, en dehors de l’aspect scientifique de la démarche de Mireille Horsinga-Renno, certains passages du livre sont assez romancés. On rentre alors plus facilement dans cette époque déjà assez lointaine, dans la vie à Hartheim. On ne ressent alors que plu facilement toutes les horreurs qui y ont été perpétrées.

Enfin, justement parce que le style de l’auteur n’est pas parfait (ce qui est normal puisqu’elle n’est pas écrivain), on sent bien que ce livre est un témoignage d’une personne ordinaire qui se retrouve confrontée à une macabre découverte, à un cadavre dans le placard. A travers ses mots, on ressent ses émotions, ses difficultés à rapprocher ce docteur Renno du « cher oncle » qu’elle a connu.

 

Cher Oncle Georg est un témoignage émouvant, qui nous rappelle qu’il est aussi de notre devoir de nous souvenir, pour que plus jamais de telles choses ne se reproduisent.

 

Si ce livre vous intéresse, ou que vous n’êtes pas encore convaincue, je vous invite à regarder France 2 le mercredi 15 février vers 22h : Michelle Horsinga-Renno parlera de son histoire dans l’émission Secrets de famille.

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 09:38

 

Samedi 28 janvier, à Strasbourg, a eu lieu la première rencontre entre une maison d’édition (La Nuée Bleue) et des blogueurs (enfin, dans notre cas, des blogueuses). Cette rencontre a été organisée par Camille (Livre4Ever) et Julia.

 

Asuna, Avalon, Bubblegirl67, Harmony Petite Sorcière, Lanyla, Mandy88, Olya et moi avons donc rencontré Bernard Reumeux (directeur des éditions), Mathilde Reumeux (éditrice) et Hélène Rick (attachée commerciale) ; ainsi que Mireille Horsinga-Renno, l’auteur de Cher Oncle Georg.

 

Installées au café Michel, nous avons écouté Bernard Reumeux présenter le secteur de l’édition. Puis nous avons discuté avec Mireille Horsinga-Renno à propos de son livre.

 

 

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L’édition

 

La Nuée Bleue est une maison d’édition créée par le quotidien les DNA. Elle a donc un fort ancrage régional. Peu à peu, la maison d’édition s’est diversifiée afin de proposer des livres au grand public. Aujourd’hui, la Nuée Bleue édite plusieurs types d’ouvrages (documentaire, pratique, art de vivre,…) mais ne fait ni de littérature, ni de jeunesse.

 

Le secteur de l’édition se divise en trois secteurs. Tout d’abord, l’éditeur travaille le manuscrit d’un auteur. Cet auteur, il peut soit avoir contacté lui-même la maison d’édition (c’est le cas de Mireille Horsinga-Renno), soit être contacté par la maison d’édition. Le travail de l’éditeur consiste à prodiguer des conseils à l’auteur pour qu’il améliore son texte, à décider de la mise en forme, de la présence ou non d’image, de la date de parution,…

Une fois le livre fabriqué, c’est l’attaché commercial qui est chargé de vendre le livre, en le présentant aux libraires.

Enfin, il faut encore promouvoir le livre à travers la presse ou bien l’organisation d’évènements.

 

Par exemple, dans le cas de Cher Oncle Georg, c’est Bernard Reumeux qui a insisté pour que Mireille aille à Hartheim et rencontre le journaliste Walter Kohl, afin que le livre ait une base scientifique, et ne soit pas basé sur des on-dit. C’est aussi la Nuée Bleue qui a réalisé la couverture, en changeant le titre d’origine ("Janus et les papillons blancs"), pas assez parlant ; en choisissant la typographie du titre (qui était celle des affiches nazies) ; en prenant le parti d’utiliser deux polices d’écriture dans le livre.

 

 

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Cher Oncle Georg

 

Mireille Horsinga-Renno est une alsacienne qui a décidé un jour d’entreprendre des recherches généalogiques. Elle a ainsi pu retrouver un grand oncle, Georg. Elle a correspondu avec lui, elle a passé du temps chez lui. Mais elle a découvert un jour qu’il n’était pas juste son oncle Georg, mais aussi le docteur Renno, médecin nazi du programme T 4. Elle a voulu alors comprendre ce que son oncle avait fait, pourquoi il l’avait fait.

 

En 1998, soit un an après la mort du docteur Renno, Mireille Horsinga-Renno a décidé d’écrire son histoire, pour sa famille, et en particulier pour son fils. Elle est allée trouver un écrivain public, qui lui a dit qu’elle devait publier son livre, et l’a dirigée vers la Nuée Bleue. C’est ensuite Bernard Reumeux qui lui a demandé de retravaillé son livre, de tenter de contacter les filles du docteur Renno, et de prendre contact avec Walter Kohl, un journaliste qui a pu interviewer le docteur Renno.

 

Le livre a finalement été publié en 2006, et une grande promotion a été faite (Mireille a beaucoup circulé entre autre). Le résultat a été impressionnant : Cher Oncle Georg est un des rares livres de la Nuée Bleue qui a dépassé le cadre régional, et il y a même une chaine de télévision brésilienne qui est venu interviewer Mireille Horsinga-Renno !

 

Cette dernière a d’ailleurs été très étonnée du succès rencontré. Elle a notamment été très surprise, lors d’un passage en Allemagne, de recevoir autant de marques de sympathie. Aujourd’hui, des gens viennent la voir pour lui parler de la guerre, ou pour lui demander des conseils. Il y a même eu un projet pour adapter Cher Oncle Georg au théâtre.

Mireille Horsinga-Renno a sans cesse été encouragé par son fils et son mari, et ne regrette pas d’avoir écrit Cher Oncle Georg.

 

 

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Cette rencontre a été un formidable moment. Tout d’abord car je trouve que c’est une grande chance de pouvoir rencontrer des éditeurs, de savoir ce qui se passe avant qu’on tienne un livre entre les mains, de voir de l’autre coté de la barrière en quelque sorte.

Ensuite, parce que Mireille Horsinga-Renno est très intéressante, très touchante. Dans ses paroles, on ressent toute la difficulté qu’a représenté ce travail de recherche et d’écriture. Pour avoir lu le livre, je n’imagine pas combien ça a du être dur de revenir sur les lieux d’exercice du docteur Renno, de découvrir toutes ces horreurs, et enfin dur d’écrire ce livre.

 

 

Merci à Camille, Julia, les personnes de la Nuée Bleue et Mireille Horsinga-Renno pour cette rencontre enrichissante.

Merci à Bubblegirl, Lanyla et Livre4Ever pour les photos.

 

 

Et si vous voulez en savoir plus, Mireille Horsinga-Renno passera dans l’émission Secrets de famille, diffusée le 15 février, vers 22h, sur France 2.

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 17:47

Informations :

 

Edition : Le livre de poche

Date de parution : 2009

Nombre de pages : 185 p.

A propos de l'auteur : Anna Sam a 30 ans, elle est titulaire d’un DEA de Lettres modernes. Elle a travaillé plusieurs années comme caissière dans la grande distribution. Elle a tenu un blog très consulté racontant cette expérience, qui est par la suite devenu un ouvrage à succès, Les tribulations d’une caissière. Elle est également l’auteur de Conseils d’amie à la clientèle. Elle est aujourd’hui passé de l’autre côté en devenant formatrice dans la grande distribution. (source : Livraddict) 

 

 

 

 

Elle s’appelle Anna, elle a vingt-huit ans, un diplôme universitaire de littérature et huit ans d’expérience derrière une caisse de supermarché. Un métier peu propice aux échanges, ponctué de gestes automatiques…

Anna aurait pu se sentir devenir un robot si elle n’avait pas eu l’idée de raconter son travail, jour après jour. Elle vous a vu passer à la caisse. Vous avez été des clients faciles ou des emmerdeurs, riches ou pauvres, complexés de la consommation ou frimeurs. Vous l’avez confondue avec une plante verte ou lui avez dit bonjour, vous avez trépigné à l’ouverture du magasin ou avez été l’habitué nonchalant des fermetures. Anna, vous l’avez draguée, méprisée, insultée.

Il ne se passe rien dans la vie d’une caissière ? Maintenant, prenez votre chariot et suivez Anna jusqu’à sa caisse.

 

 

 

Mon avis :

 

Anna Sam a été caissière pendant de nombreuses années. Un jour, elle a décidé de créer un blog afin de raconter son travail et les moments drôles et moins drôles qui l’accompagne. Ce sont ces histoires de la vie quotidienne d’une caissière qui sont compilées dans ce livre.

 

Le livre est très court, le texte aéré. Il est divisé en de petits chapitres thématiques. On trouve par exemple le top 3 des questions posées en caisse, les amoureux qui se bécotent ou le spectacle de fin de semaine. Le style de l’auteur n’a rien d’exceptionnel, mais est assez agréable. Anna Sam s’adresse à ses lecteurs, les invite à se mettre à sa place. Du coup, le livre se lit très rapidement, sans difficulté. Avec son format poche et ses chapitres très courts, il est parfait pour lire dans le métro, en attendant le bus, ou entre deux cours.

 

Néanmoins je n’ai pas vraiment été emballé. Oui, c’est vrai, certains passages m’ont fait sourire, et j’ai reconnu certains des clients mentionnés par l’auteur. Mais le classement par thème ne m’a pas convaincu, parce que certains d’entre eux ne sont pas vraiment passionnants. Ce n’est pas non plus un livre qui a déclenché chez moi de grands éclats de rire.

Enfin, je préfère largement les trop rares histoires qu’Anna Sam raconte elle-même, en utilisant la première personne, que sa façon de nous mettre à la place de la caissière. Les anecdotes perdent en impact.

 

Bref, Les tribulations d’une caissière est pour moi un livre sympathique pour passer le temps ou se divertir après un gros roman fastidieux, mais pas un grand plaisir de lecture.

 

Les Tribulations d’une caissière a fait l’objet d’une adaptation cinématographique par Pierre Rambaldi, sortie en décembre 2011. Je ne l’ai pas vu, mais je vous invite à dire ce que vous en avez pensez !

Le livre a aussi été adapté en BD par Wol et les frères Akita.

Enfin, vous pouvez retrouver ici le blog d’Anna Sam.

 

 

 

Autres avis :

 

* Méloë

* Au fil des plumes

* Ma biblio 1988

* Suny Suny

* Cajou

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 14:48

Informations :

 

Edition : Presses de la Cité

Date de parution : 2011

Nombre de pages : 408 p.

A propos de l'auteur : Vanessa Diffenbaugh est née à San Francisco. Diplômée de l'Université de Stanford, elle a longtemps animé des ateliers d'écriture dans des quartiers défavorisés. Elle vit actuellement avec son mari et ses deux enfants près de Boston. Le Langage secret des fleurs, son premier roman, est en cours de traduction dans vingt-sept pays. (source : www.pressesdelacite.com)

 

 

 

 

Des azalées pour la passion, des roses rouges pour l’amour, du chèvrefeuille pour l’attachement…

Ballottée depuis toujours de familles d’accueil en foyers, Victoria Jones est une écorchée vive que la vie n’a pas épargnée. Incapable d’exprimer ses sentiments à travers les mots, l’orpheline a appris à maitriser le langage secret des fleurs, qui traduit parfaitement ses émotions extrêmes.

A dix-huit ans, elle se retrouve à la rue et se réfugie dans un parc de San Francisco, où elle se crée un véritable jardin secret à partir de boutures volées au gré de ses errances. Sa rencontre avec Renata, une fleuriste, lui fait prendre conscience de son formidable pouvoir : celui d’aider les autres à communiquer leurs sentiments les plus profonds à travers des bouquets savamment composés. Pour la première fois, Victoria se sent à sa place. Il ne lui reste plus qu’à s’ouvrir au monde. Et à régler quelques comptes avec son passé…

 

 

 

Mon avis :

 

Victoria est orpheline. Depuis toute petite, elle passe de famille d’accueil en famille d’accueil, de foyer en foyer, sans jamais trouver la paix et l’amour. Elle s’est peu à peu renfermée sur elle-même, fuyant tout contact humain. Elle est marquée par la vie et n’en attend plus grand chose. Son seul amour, c’est les fleurs.

Une fois majeure, Victoria doit se débrouiller seule. Elle trouve alors du travail dans la boutique d’une fleuriste, Renata, où elle crée des bouquets formidables, en utilisant le langage des fleurs. Victoria pourrait se reconstruite, mais un évènement de son passé la freine encore.

 

Le récit alterne entre la vie de Victoria majeure et des épisodes de son passé. De cette façon, on apprend peu à peu à comprendre Victoria et à l’apprécier, malgré son caractère et son détachement vis-à-vis des autres personnes. Sa manière de constamment se punir elle-même m’a agacé au départ, mais plus on avance dans le roman plus on comprend pourquoi. On comprend aussi assez rapidement que quelque chose s’est passé, pendant son enfance, et que ça l’a marqué profondément, qu’elle en soufre toujours. Mais les réponses sont longues à venir.

Pourtant, l’important n’est pas tant dans les réponses que dans le chemin que parcours Victoria : son arrivée chez Renata, son apprentissage de la confiance, de l’amitié, de l’amour,… L’auteur nous parle aussi des relations familiales, de la difficulté de communiquer, du passage à la vie adulte…

 

L’histoire est très prenante et facile à suivre, malgré les flash-back réguliers. L’utilisation du langage des fleurs est non seulement très bien utilisé dans le roman, mais c’est aussi une touche d’originalité forte agréable. D’ailleurs, j’ai beaucoup apprécié le petit dictionnaire présent à la fin du roman.

 

Bref, Le langage secret des fleurs est un roman très touchant, qui ne tombe jamais dans le pathos.

 

 

 

Autres avis :

 

* Aily

* Sayaelis

* Galleane

* L'antre des livres

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 14:46

 

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En ce premier jour de l'an, je vous souhaite à tous une très bonne année 2012.

 

Qu'elle vous apporte bonheur, réussite, santé, amour,... et plus encore!

 

Et surtout, qu'elle soit remplie de belles découvertes, littéraires ou non.

 

 

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 11:42

Informations :

 

Edition : Gallimard

Date de parution : 2011

Nombre de pages : 520 p.

A propos de l'auteur : L.A. Weatherly est une auteur américaine née en 1967 aux Etats-Unis. Elle vit actuellement en Angleterre. Elle est principalement connue pour sa série en trois tomes, Angel, mais elle a aussi écrit d'autres romans pour adolescents comme par exemple Child X. Elle est aussi connue sous le nom de Lee Weatherly et Titania Wood. (source : www.babelio.com)

 

 

 

 

Les anges sont partout : magnifiques, rayonnants, envoûtants. Pourquoi Willow est-elle la seule à s’en méfier ?

Willow sait qu’elle est différente des autres filles de son âge, et pas seulement parce qu’elle aime réparer les voitures. Willow a un don. Depuis sa naissance, elle peut lire l’avenir des gens et connaitre leurs pensées les plus intimes. Mais elle ignore d’où lui vient cet étrange pouvoir…

Alex le sait, lui. Il connait son secret. Alex parcourt le monde pour éliminer les anges. Et il a reçu l’ordre de supprimer Willow. Mais le ténébreux jeune homme n’avait pas prévu qu’il tomberait amoureux de sa victime.

 

 

 

Mon avis


J’ai reçu ce roman de la part de Gallimard. Sans ça, je ne l’aurai probablement jamais ouvert : les anges, ce n’est pas franchement ma tasse de thé, au même titre que les vampires ou les loups-garous.

Mais j’ai été plutôt agréablement surprise. L.A. Weatherly nous conte l’histoire de Willow, une jeune fille de 16 ans un peu spéciale, puisqu’elle peut lire l’avenir des gens. C’est d’ailleurs pour cette raison que Beth, une des filles les plus populaires du lycée, vient la voir. Et quand Willow lit son avenir, elle découvre que les anges existent, et que Beth les adule… Et elle est loin d’être la seule ! Pourtant, Willow sent aussi que les anges sont dangereux et nocifs pour les humains. Et en essayant de convaincre Beth, elle signe son arrêt de mort.

 

Il parait que la trame de fond du roman n’est pas nouvelle, que les anges sont souvent des créatures dangereuses et malfaisantes. Mais étant une novice complète en la matière, je ne peux juger. Du coup, ce renversement m’a plutôt intrigué et fait plaisir. Pour moi, transformer les créatures traditionnelles du paradis en créatures « du mal » est assez original. C’est un premier bon point.

 

Ensuite, le roman en lui-même est bien construit. Sous forme de road-movie, on suit les personnages dans leur course-poursuite à travers les Etats-Unis. De l’action, donc, mais aussi des moments plus calmes pendant lesquels l’auteur prend le temps de développer ses personnages de façon convaincante.

 

Enfin, comme presque toujours, il est aussi question d’amour. Là encore, j’ai été agréablement surprise. Est-ce parce que je me suis attachée à Alex et Willow que leur romance ne m’a pas dérangé ? Ou bien parce que pour une fois on nous épargne le fameux triangle amoureux (de ce côté-là, le résumé du tome 2 me fait craindre le pire) ? C’est peut être tout simplement parce que leur histoire d’amour ne prend pas trop de place et est bien traitée.

 

Bref, Angel propose de belles trouvailles qui font oublier les petits défauts du roman.

 

 

 

D'autres avis :


* Illusions des rêves

* Heclea

* Le boudoir de Méloë

* Guu

* Galleane

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